Une activité « non-autorisée » qui a alerté les autorités
Le gouvernement australien, qui fut le premier à avoir lancé l’alerte, a indiqué avoir ouvert une enquête. Au regard de l’ampleur de la cyberattaque, le FBI a proposé son aide aux autorités australiennes pour faire la lumière sur cette affaire.
Selon le journal Reuters, l’enquête a été lancée après qu’une « activité non-autorisée » a été détectée dans des serveurs stockant les données de clients de Ticketmaster. Ce piratage concernerait jusqu’à 560 millions de clients de la plateforme de vente de billets.
Des hackers revendiquent l’attaque
Les « ShinyHunters », un groupe de hackers international, ont revendiqué ce piratage dans un message du 28 mai 2024. Ils annoncent être en mesure de vendre, sur le dark web, les données personnelles des 560 millions de clients de la plateforme pour la somme de 500 000 dollars américains.
Les données volées sont particulièrement sensibles puisqu’elles recoupent les historiques de commandes de billets, les noms, les adresses, les mails, les numéros de téléphones mais également les quatre derniers chiffres des numéros de cartes de crédits des clients ainsi que leur date d’expiration.
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Une attaque au pire des moments pour Ticketmaster
La société américaine se veut rassurante et explique coopérer avec les autorités américaines pour évaluer les risques pour les utilisateurs de l’entreprise. Au surplus, elle indique qu’elle informera les autorités réglementaires et ses utilisateurs en cas d’accès non-autorisés à leurs données personnelles :
« Nous travaillons à évaluer les risques pour nos utilisateurs et l’entreprise, et travaillons avec les autorités. (...) Le cas échéant, nous informerons également les autorités réglementaires et nos utilisateurs en cas d’accès non-autorisés à leurs données personnelles »
Par ailleurs, la plateforme de vente de billets précise, qu’à date, l’incident n’a eu ni d’impact matériel sur son activité ni sur ses résultats financiers.
Le timing ne pouvait pas être plus mauvais pour Ticketmaster qui fait déjà l’objet d’une procédure judiciaire pour pratiques anticoncurrentielles présumées dans l’organisation des concerts et sur la vente de billets.